En tant que co-rapporteur des crédits consacrés à l'aide publique au développement, nous avons étudié, avec mon collègue Christian Cambon, l'efficacité des fonds consacrés à la lutte contre le SIDA, en particulier le Fonds mondial SIDA, et nous avons constaté des difficultés en matière de décaissement de ces fonds.
Sans méconnaître toute l'importance politique et sanitaire que représente la lutte contre cette maladie, on peut donc s'interroger sur l'efficacité de cet instrument au regard de l'augmentation très importante de notre contribution. Compte tenu des marges de manoeuvre limitées dont dispose notre diplomatie, il serait sans doute préférable de trouver un meilleur équilibre entre notre contribution au Fonds mondial SIDA et nos contributions volontaires aux organes et institutions spécialisées des Nations unies. La difficulté vient du fait que, depuis quelques années, la France multiplie les déclarations au plus haut niveau lors des rencontres internationales annonçant qu'elle va accroître ses efforts et augmenter sa contribution.
Par ailleurs, je souhaiterais vous interroger sur l'état d'avancement de l'enquête sur l'assassinat du Premier ministre libanais Rafiq Hariri.