a affirmé que le foisonnement des initiatives en faveur d'une diversification sociale dans l'accès aux formations sélectives, à l'exemple de celle du lycée Henri IV, justifiait le dépôt d'une proposition de loi en ce sens. Il a estimé que le législateur ou le ministère de l'éducation nationale serait nécessairement conduit, à un moment donné, à envisager une harmonisation des principes et des pratiques, actuellement expérimentés.
Il a souligné également que les critères de sélection mis en place dans le cadre d'une diversification sociale se fondaient sur la base du mérite.
Evoquant la question de la diversité sociale et des barrières culturelles en matière d'accès aux formations supérieures, il a interrogé l'intervenant sur la manière dont celle-ci avait été appréhendée dans les procédures de recrutement de l'Institut d'études politiques de Paris.
Il s'est interrogé sur le foisonnement d'initiatives, au sein de nombreux lycées, tendant à créer des cycles préparatoires à l'entrée à « Sciences-po », et sur l'éventualité d'en améliorer la répartition sur le territoire, afin de mieux lutter contre les disparités sociales et géographiques.
Il a indiqué, enfin, que la proposition de loi qu'il avait déposée avait pour objectif de garantir aux meilleurs élèves un droit d'accès aux classes préparatoires.