a souhaité nuancer le constat établi par M. Richard Descoings. Il a rappelé, tout d'abord, que de nombreuses écoles d'ingénieurs et écoles de commerce avaient institué des voies d'accès latérales ouvertes à des étudiants titulaires d'une licence, d'une maîtrise, d'un diplôme universitaire de technologie (DUT) ou d'un brevet de technicien supérieur (BTS), qui présentent de grands avantages en termes de diversité, notamment sociale.
Par ailleurs, il a souligné que notre système des grandes écoles était bien connu par les universités étrangères, y compris les plus prestigieuses, qui appréciaient à la fois les capacités de travail de leurs étudiants et le caractère pluridisciplinaire de leur formation.
Il a fait observer, ensuite, que la qualité et l'investissement personnel des enseignants étaient essentiels pour motiver les élèves, dès le plus jeune âge, à la poursuite d'études supérieures sélectives, et contribuer ainsi à relancer l'ascenseur social.
Soulignant que de nombreuses entreprises françaises étaient au premier rang mondial, M. Pierre Laffitte a déclaré que la France n'était pas en régression mais dans une phase d'expansion de son commerce international et qu'elle maintenait globalement sa position. Aussi a-t-il insisté sur l'importance d'ouvrir plus largement l'accès aux grandes écoles et aux classes préparatoires.