considérant que les grandes écoles avaient toujours pratiqué l'éviction sociale, s'est interrogée sur les raisons pour lesquelles cette question suscitait aujourd'hui une réflexion nouvelle. Elle a envisagé deux réponses possibles, susceptibles de se combiner :
- d'une part, l'ouverture de l'accès aux grandes écoles par la fixation de quotas, les jeunes ainsi recrutés ne devant pas, toutefois, être stigmatisés par leur regroupement dans des classes distinctes, mais intégrés au cursus général ;
- d'autre part, l'ouverture de classes préparatoires aux grandes écoles dans un plus grand nombre de lycées.
Elle a évoqué, néanmoins, l'opportunité d'une intégration, à terme, des classes préparatoires et des grandes écoles au sein des universités, dès lors que le fonctionnement de ces dernières aurait été réformé et amélioré.