Puis M. Michel Teston a invité M. Charles-Henri Filippi à développer son propos sur les marges de manoeuvre d'HSBC France, en tant que filiale entièrement détenue par le groupe. Convenant que le rachat d'une entreprise par un groupe mondial conduisait inévitablement à un déplacement de son centre de gravité vers la maison-mère, M. Charles-Henri Filippi, président-directeur général de HSBC France, a néanmoins fait valoir que ce déplacement était variable selon les situations. S'agissant d'HSBC, il a indiqué que si le centre de décision ultime était Londres, chaque filiale disposait, toutefois, d'une importante marge de manoeuvre. En outre, il a ajouté qu'aucune décision ne pouvait être prise sans l'avis favorable des dirigeants de la filiale concernée. Enfin, il a constaté qu'une stratégie alternative fondée sur les « lignes de métiers » en dehors de toute considération de pays, telles que mises en oeuvre par certaines entreprises bancaires américaines, pouvait conduire à de graves erreurs.