a noté que la Commission européenne et l'Allemagne étaient convaincues de la nécessité et du bien-fondé du programme de réforme annoncé par la France. Elle a relativisé les divergences existant entre la France et l'Allemagne, en observant une évolution de la position allemande sur des sujets tels que la réforme des organes de régulation ou l'utilisation du taux d'intérêt comme instrument de change.
S'agissant enfin de la démission de M. Daniel Bouton, la ministre a rappelé que la décision appartenait aux administrateurs de la banque, qui devaient se prononcer en fonction de la confiance qu'ils témoignaient dans la direction de l'établissement et dans l'intérêt de la société et de la place de Paris. Elle a également jugé que les risques auxquels était confrontée la Société générale en raison de ses difficultés impliquaient une certaine solidarité nationale.