a jugé « laborieuses » les explications avancées par le directeur général et il a observé l'incompréhension des élus et de la population devant un équipement public dont le coût est aussi important et qui fonctionne de manière si peu satisfaisante. Il a rappelé que le nouveau tunnel, construit plus lentement que son prédécesseur au milieu du XIXè siècle, et bien qu'inauguré par 3 ministres avait été fermé à la circulation quatre jours après son ouverture.
Il a opposé le bon sens de l'opinion publique, qui avait noté que le nouveau tunnel était plus bas que l'ancien, à la « science » de la technocratie. Il s'est étonné de ce que l'on continue d'appliquer des normes trop anciennes, qui interdisent la circulation des bétaillères et des grumiers, suggérant un décaissement de la chaussée du tunnel.
Il s'est enfin préoccupé des conséquences en termes de détournement de trafic que risquaient d'entraîner les mesures drastiques de contrôle des poids-lourds et d'interdiction de circulation, annoncées par le préfet du département.