a souligné la complexité technique des opérations dont il s'agissait. Il a indiqué que le marché de gré à gré, par nature, inventait, sur un mode contractuel, ses propres modalités de fonctionnement. Au regard des premiers éléments connus, il a précisé que les positions qui avaient été prises par le trader de la Société générale concernaient principalement les marchés Liffe et Eurex, soit, respectivement, les places de Londres et de Francfort. Il a estimé que retracer ces positions constituerait un travail long et difficile, et qu'en tout état de cause l'AMF ne pouvait les identifier a priori. Au demeurant, il a fait valoir que le problème tenait davantage au caractère fictif des couvertures qu'aux positions elles-mêmes. Par ailleurs, il a fait remarquer que la spéculation participait de l'essence du marché ; la fraude, selon lui, ne remettait pas en cause le rôle et le fonctionnement des marchés.