Intervention de Benoît Huré

Commission de l'économie, du développement durable et de l'aménagement du territoire — Réunion du 23 novembre 2011 : 1ère réunion
Loi de finances pour 2012 — Mission recherche et enseignement supérieur - examen du rapport pour avis

Photo de Benoît HuréBenoît Huré :

Après avoir écouté la présentation de nos deux collègues, je voudrais souligner qu'il est aisé de faire dire tout et son contraire aux chiffres. D'ailleurs, ils se sont tous les deux livrés brillamment à l'exercice... D'un point de vue objectif, la critique selon laquelle les chercheurs cherchent beaucoup mais trouvent peu est de moins en moins vérifiée. De même, les oppositions schématiques entre recherche publique et recherche privée, entre recherche fondamentale et recherche appliquée, sont de moins en moins avérées. Les comparaisons qui comptent désormais sont celles que l'on fait avec des pays similaires et je crois qu'en termes de crédits, d'obtention de brevets ou de nombre de chercheurs, nous sommes plutôt dans les mieux placés, ou en tout cas mieux placés qu'il y a de cela quelques années. Il faut regarder ces choses-là avec réalisme.

Je suis également entièrement d'accord avec Marc Daunis quand il dit qu'il faut, de manière volontaire, mieux orienter les crédits vers la recherche industrielle, alors que l'on sait que les autres secteurs se financent un peu plus facilement. Pour des plus petits laboratoires, je constate aussi que les chercheurs savent trouver les crédits pour mener à bien leurs recherches et cette forme de motivation et d'intéressement doit également être prise en considération. Encore faut-il créer le cadre pour le favoriser.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion