a souligné deux aspects, selon lui liés mais distincts, relatifs aux soupçons de délit d'initié d'une part, et à une éventuelle mauvaise communication financière d'EADS, d'autre part. Il a considéré que cette société aurait dû communiquer le plus tôt possible sur les retards de câblage affectant l'Airbus A380. Il a rappelé que le premier retard annoncé en juin 2005 avait déjà été pris en compte par le marché. Par ailleurs, la méconnaissance dont avait pâti la Caisse des dépôts et consignations, à l'instar de la communauté des analystes financiers, le conduisait à s'interroger sérieusement sur la qualité de l'information financière qui était alors fournie au marché. Il a ajouté qu'il lui était difficile de se prononcer sur la note de l'APE et spécifiquement sur sa conclusion manuscrite, qui lui semblait se situer dans la continuité de la tonalité de cette note.