Intervention de Dominique Leclerc

Commission des affaires sociales — Réunion du 8 juillet 2009 : 1ère réunion
Etat des comptes de la sécurité sociale — Examen du rapport d'information

Photo de Dominique LeclercDominique Leclerc :

a insisté sur l'impossibilité de se réfugier derrière la crise pour expliquer l'ensemble des problèmes et déficits actuels. Toutes les branches de la sécurité sociale sont en déficit, ce qui place la France au pied d'un mur structurel et impose au pouvoir politique la prise de décisions courageuses. Le Président de la République a confirmé la nécessité de procéder à une réforme des retraites en 2010. Celle-ci ne pourra se limiter à modifier les paramètres que sont l'augmentation des taux ou l'allongement de la durée de cotisation. En effet, on observe une chute rapide du taux de remplacement et il faudra remédier à cette situation. A la demande du Sénat, le conseil d'orientation des retraites (Cor) a lancé une étude sur la mise en place d'un nouveau système de retraite ; réticent à l'origine, il a désormais bien engagé ses travaux qui devraient aboutir à la fin de l'année. Deux évolutions fondamentales sont intervenues depuis la mise en place du système de retraite : l'effondrement du taux d'actifs par retraité et la hausse très significative de la durée des pensions servies. En outre, le vieillissement de la population a des conséquences en matière de maladie, d'autonomie et de logement. Aussi, la solidarité ne pourra plus s'exprimer de la même façon à l'avenir, surtout si les jeunes générations refusent de maintenir le système actuel, très profitable aux plus âgés.

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