Vous avez évoqué la diminution de 12 % des crédits de paiement du programme « Tourisme », et celle de 18 % des autorisations d'engagement. Cette baisse très forte est préoccupante pour l'avenir. La France est encore la première destination touristique mondiale, mais ce n'est que la troisième en termes de recettes. Je m'inquiète, notamment, de l'absence d'une politique de soutien de l'État face à la disparition programmée de l'hôtellerie familiale et au vieillissement des résidences de tourisme. La baisse de 17 % des crédits consacrés à la politique du tourisme social est également préoccupante, alors que 3 millions de Français ne sont pas partis en vacances en 2011. Au final, je ne porte pas sur le programme « Tourisme » un regard aussi favorable que notre rapporteur pour avis, et je n'en voterai pas les crédits.