Vous avez évoqué les 40 000 décès liés aux particules fines. Que fait-on pour réduire ce chiffre, effrayant si on le compare aux 3 000 morts de la route, domaine qui bénéficie de justes efforts. Il est vrai qu'on les finance sur le portefeuille des particuliers, tandis qu'il est plus difficile, pour les particules, de viser les responsables...
On ne pointe pas assez l'utilité des filières, pour améliorer l'efficacité énergétique, dans la lutte contre les habitats qui ne sont plus aux normes. Entre l'artisan, plein de bonne volonté, mais qui manque d'aide à la formation, et les grandes entreprises, il n'y a rien. Or, il est essentiel de savoir évaluer un bâtiment et arbitrer en tenant compte de la charge financière pesant sur les familles. La réflexion vaut d'être menée ; il lui faudrait un pilote, qui pourrait être régional, en lien avec les chambres de commerce et d'industrie.
Sur l'énergie bois, je rejoins Daniel Dubois : la vraie filière écologique en ce domaine, c'est le bois d'oeuvre, pas le bois énergie.