après s'être félicité de la volonté du ministre de défendre l'agriculture et les territoires ruraux, a déclaré partager pleinement l'analyse selon laquelle il était contradictoire de prévoir, en matière viticole, un arrachage massif et, en même temps, une libéralisation des plantations après 2013. Il s'est inquiété de la perspective de suppression des prestations viniques, en particulier quant aux conséquences environnementales de l'épandage des moûts et des marcs sur les terres agricoles. Il partageait donc la préoccupation du ministre sur ce point. Il a déclaré ensuite que les 3 millions d'euros de crédits de soutien à la promotion du vin prévus par la commissaire européenne Mariann Fischer Boel représentaient un montant ridicule, alors qu'il importait de développer de façon soutenue la promotion pour faire face à la concurrence des pays tiers. Il a ensuite regretté que certaines des ordonnances prévues par la loi d'orientation agricole n'aient pas encore été publiées, en particulier celle relative aux signes de qualité. Enfin, alors que l'on voyait les prix agricoles augmenter en raison du développement des agro-carburants et des aléas climatiques qui ont affecté certaines grandes zones de production, il souhaitait savoir quelle était la position du Gouvernement sur la suspension des jachères dès la prochaine campagne.