après avoir souligné l'ampleur de la crise viticole et ses effets particulièrement dramatiques en Languedoc-Roussillon, a indiqué qu'il avait déposé une question orale sur ce point pour le mois d'octobre 2007. Jugeant que la réforme de l'OCM vitivinicole conditionnerait l'avenir de la filière, il a déclaré partager les analyses formulées, dans leurs rapports respectifs, par ses collègues Gérard César et Simon Sutour, qui soulignaient le caractère inquiétant des propositions de la Commission européenne. Il a estimé que l'arrachage ne devait pas être une fin en soi, mais une mesure de gestion de la crise et une réponse temporaire ne remettant pas en cause le potentiel futur de la filière. Reconnaissant que la Commission européenne avait finalement commencé de répondre au problème des plantations illicites, il a jugé que cette amélioration restait encore marginale et devait être intensifiée. Il a ensuite estimé que la suppression de la distillation de crise envisagée par la Commission européenne aurait des conséquences catastrophiques pour la viticulture française. Il a déploré que la Commission européenne semble fermée à la discussion sur ce point. Il a également fait sienne les analyses de Gérard César soulignant l'incohérence entre, d'une part, les propositions de la commission sur la libéralisation des plantations au-delà de 2013 et, d'autre part, les mesures immédiates d'arrachage, et l'insuffisance du soutien à la promotion. Après avoir indiqué qu'il importait de mener une réflexion sur l'inclusion du principe de consommation modérée dans la réforme, il a conclu en déclarant que l'autorisation de la mention des cépages et des millésimes aurait des conséquences extrêmement néfastes, en particulier pour les vins de pays.