a ensuite fait part de deux interrogations. Sur l'avenir de la PAC dans le cadre de la prochaine présidence française de l'Union européenne, il a fait valoir que le deuxième pilier de cette politique demeurait fondamental pour le monde agricole en montagne, même s'il ne représentait que des sommes modiques. Il a observé, à cet égard, que la montagne constituait un territoire dont la qualité des produits constitue un élément d'attractivité de la France. Puis, faisant référence aux amendements destinés à protéger la filière ovine des attaques de loups, qu'il avait défendus lors de la discussion de la loi d'orientation agricole, il a jugé paradoxal de protéger des espèces alors qu'elles menaçent d'autres espèces domestiques, introduisant de ce fait un déséquilibre inacceptable. Il était indispensable de préserver une activité d'élevage en montagne, ce qui imposait de faire évoluer la directive du 21 mai 1992 concernant la conservation des habitats naturels ainsi que de la faune et la flore sauvage et la convention de Berne.