Observant qu'en dix ans le secteur de la pêche avait perdu 40 % de son potentiel de production, M. Bruno Retailleau s'est demandé s'il y avait encore des perspectives pour la pêche en France et il a mis en évidence le potentiel de la mer pour l'économie française, tant du point de vue du tourisme que de la construction navale. Tout en reconnaissant que la survie des pêcheurs dépendait de la préservation des ressources maritimes, il a dénoncé l'instrumentalisation de ce dossier à travers l'attitude des pêcheurs espagnols qui consistait à monopoliser l'exploitation halieutique du Golfe de Gascogne, et a appelé à la défense des travailleurs de la mer.