a indiqué que le recrutement de médecins scolaires posait de graves difficultés. L'attractivité de ces emplois est en effet discutable, ce qui conduit certaines académies à engager des médecins contractuels et à profiter de ce statut précaire pour les licencier lorsque la pression budgétaire qui s'exerce sur elles devient trop forte.
Il a ensuite regretté que le projet de budget de la mission « Enseignement scolaire » conduise à une application par trop littérale du principe de parité entre enseignement public et enseignement privé sous contrat. En effet, 340 postes d'enseignants sont supprimés dans les établissements privés en raison des emplois qui ne sont pas renouvelés dans le public grâce à la rationalisation des remplacements. Or il n'y a pas dans les collèges et lycées privés de personnels spécialement affectés au remplacement. Le principe de parité ne peut donc s'appliquer en l'espèce.
Enfin, il a fait part de ses inquiétudes concernant les moyens de l'enseignement primaire et préélémentaire, qui sont de plus en plus globalisés à des fins d'économie. Mais lorsque les crédits mobilisés sont insuffisants, ce sont les collectivités territoriales qui sont conduites à augmenter leur effort financier. L'État se doit donc d'assumer toutes ses responsabilités en la matière.