En réponse à M. Jean-Jacques Jégou, M. Jean-François Copé, a estimé que le Parlement disposait avec la LOLF d'un outil de contrôle et d'évaluation qu'il lui fallait dorénavant s'approprier. Cet outil de contrôle passe par l'analyse des indicateurs fournis au sein des documents budgétaires par les projets et rapports annuels de performances (PAPs et RAPs), le respect des objectifs soumis devant la représentation nationale devant désormais devenir le critère d'évaluation de l'efficacité d'un ministre, ce qui constitue une rupture avec l'époque où son action était uniquement jugée au vu de la hausse de ses crédits. Par ailleurs, il a fait état de l'attention qu'il portait aux suites à donner aux audits de modernisation, estimant que les parlementaires se devaient de demander des comptes aux différents ministres quant à leur application des recommandations formulées dans ces rapports.