a estimé que la question de la fixation d'un plafond de rémunérations pour les dirigeants sociaux se heurtait à la difficulté de définir au préalable les critères et les organes adaptés pour y procéder. Elle a souligné que, aux Etats-Unis d'Amérique, malgré la crise, le montant des rémunérations octroyées aux dirigeants sociaux restait encore beaucoup plus élevé qu'en France.
Elle s'est dit convaincue que la transparence et l'accès à l'information en matière de rémunération permettraient d'entrer dans un cercle plus vertueux, relevant que si les abus ne seraient pas supprimés de ce seul fait, ils seraient en revanche beaucoup plus identifiables.
Elle a souligné que certaines entreprises avaient une conscience en matière de responsabilité sociale beaucoup plus aigüe que d'autres, mais qu'il était difficilement envisageable de prendre comme critère d'évaluation des rémunérations les licenciements ou l'absence de licenciement, ceux-ci pouvant être liés à des mesures de restructuration destinées à faire face à une évolution du marché dans le but de préserver l'avenir et les capacités d'investissement des entreprises.