a précisé que ses jeunes ambassadeurs sont recrutés dans le cadre du service civil volontaire, financé par l'agence pour la cohésion sociale et l'égalité des chances. Ils bénéficient d'une formation de trois semaines, puis travaillent dans des collèges volontaires pendant une année scolaire. Ces opérations sont facilitées par les conseils généraux avec lesquels la défenseure entretient d'excellents rapports.
Le défenseur des enfants jouit d'une indépendance et d'une neutralité grâce à son statut d'autorité administrative indépendante qui lui permet d'agir pour l'intérêt des enfants au-delà des positions militantes, partisanes ou idéologiques. En 2009, sera organisée une grande consultation nationale en vue de connaître les préoccupations de l'ensemble des acteurs de l'enfance.
Les parents sont aujourd'hui confrontés à des difficultés nouvelles dans l'éducation de leurs enfants. Les notions mêmes d'enfant, d'adulte et de parent sont en redéfinition et il est donc normal que cette phase de transition se manifeste par une recrudescence des troubles chez les adolescents. La complexité de ces évolutions nécessite que les acteurs de l'enfance travaillent davantage ensemble de manière à enrichir leurs pratiques respectives. Des groupes de travail pluridisciplinaires, à l'image de celui mis en place par exemple par Boris Cyrulnik, devraient donc être créés sur l'ensemble du territoire.
Les problèmes relatifs à l'alcoolisme des jeunes doivent être traités avec une grande sévérité. La consommation d'alcool dans les écoles est interdite et il faut donc mieux faire respecter la loi.
Le défenseur des enfants entretient de très bonnes relations avec les consulats français à l'étranger. Il arrive fréquemment que ceux-ci lui signalent des cas d'enfants à traiter lors de leur retour sur le territoire national. En revanche, le défenseur est impuissant face aux milliers d'enfants binationaux qui errent dans les rues de pays étrangers. Tel est par exemple le cas à Madagascar.