a évoqué le rapport public annuel pour 2006 de la Cour des comptes, et notamment ses remarques sur les contrôleurs aériens. Il a précisé que le coût de l'unité de contrôle, qui était la norme de mesure de l'activité des contrôleurs au niveau européen, était inférieur en France à la moyenne européenne, et que la tarification des redevances permettait d'équilibrer les dépenses et les recettes du budget annexe. Il a indiqué que la productivité par heure de contrôle était de 15 % supérieure en France par rapport au reste de l'Union européenne. Il a ajouté que les salaires des contrôleurs aériens français restaient inférieurs à ceux pratiqués dans d'autres pays européens et aux Etats-Unis, tout en reconnaissant un moindre volume annuel d'heures travaillées. Il a assuré vouloir tenir compte des conclusions de la Cour des comptes sur l'organisation du temps de travail, caractérisée par des vacations longues et peu de jours de présence, insistant sur l'utilité du protocole triennal, qui permettait d'améliorer la gestion, dans le respect, à la fois des contraintes particulières de ce métier, et de l'impératif de bonne gestion. Il a fait état des perspectives offertes par les accords « ciel unique européen » qui visaient à définir de grands espaces transfrontaliers avec des règles communes, ce qui devrait permettre une harmonisation des conditions de travail.