a déclaré partager entièrement l'analyse de Mme Monique Eloit. Il a précisé que les différentes thématiques relatives à la santé humaine et à la santé animale étaient de nature à rapprocher les administrations des deux ministères. Il a également indiqué que des réunions régulières entre trois directions de trois ministères différents, la direction générale de l'alimentation, la direction générale de la santé et la direction générale de la consommation, de la concurrence et de la répression des fraudes, étaient organisées. En outre, il a rappelé que les deux ministères assuraient la tutelle commune de plusieurs agences sanitaires, notamment celle de l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA). Il a également cité la création de la délégation interministérielle à la lutte contre la grippe aviaire comme puissant facteur de cohésion. Enfin, il a précisé que les liens entre services déconcentrés sur le terrain étaient étroits.
En revanche, M. Didier Houssin a reconnu l'existence de lacunes. Ainsi, il a estimé que la définition des objectifs et indicateurs au sens de la LOLF devait être améliorée. A cet égard, il a notamment cité en exemple les opérateurs de la mission qui ne relèvent pas encore d'une logique de performance et ne permettent pas de documenter suffisamment la justification au premier euro. S'agissant des dépenses de personnel et du choix de placer l'intégralité des personnels concourant à la mise en oeuvre du programme « Veille et sécurité sanitaires » au sein du programme support de la mission « Solidarité et intégration », il a concédé que ce choix ne répondait pas à la logique de la LOLF, mais a rappelé que, du point de vue de la logique de terrain, il était difficile d'isoler les actions des personnels des services déconcentrés, par nature polyvalents.