a estimé qu'il était indispensable que sur une question aussi essentielle le Parlement puise se prononcer par un vote. Il a jugé que la réintégration de la France dans l'OTAN, qui était une décision irréversible, était de nature à limiter l'indépendance et la souveraineté de la politique étrangère et de la défense de la France et a indiqué que, pour ces raisons, il se prononcerait contre cette mesure.
Il a considéré qu'il était paradoxal de vouloir réintégrer le commandement militaire de l'OTAN dans une période d'incertitude sur l'avenir de cette organisation. Enfin, il a estimé que cette mesure condamnerait définitivement la construction d'une Europe de la défense autonome.