a estimé que la participation pleine et entière de la France aux structures de l'OTAN constituait moins une « rupture » que l'évolution d'un processus engagé depuis la fin de la guerre froide. Il a rappelé que la France était profondément engagée, depuis une quinzaine d'années, dans toutes les opérations de l'OTAN, et que l'on pouvait s'interroger, dans ces conditions, sur l'intérêt de s'« auto-exclure » des rouages de l'organisation.
Il a indiqué que cette mesure ne remettait en cause ni l'indépendance de la politique étrangère, ni la souveraineté en matière de défense, la dissuasion nucléaire française restant, en tout état de cause, en dehors du cadre de l'OTAN. Il a considéré que le principal enjeu reposait sur la construction d'une Europe de la défense mais que l'expérience avait montré qu'il n'était pas possible de construire l'Europe de la défense contre l'OTAN.