a indiqué que selon les études, 10 % à 60 % des détenus sont considérés comme étant atteints de troubles psychiatriques. Toutefois, il faut rappeler que d'une part, les méthodes d'évaluation épidémiologique peuvent conduire à surestimer la part des personnes incarcérées concernées, d'autre part, que c'est une population qui concentre les facteurs de risque, du fait de son parcours et des conditions de détention. On sait enfin que 10 % des entrants en prison étaient suivis à ce titre sur le plan médical.