a fait valoir que, dès lors que l'on adopte une politique de transparence, il n'est plus possible d'en changer. L'ASN publie par principe tous ses avis. Il a rappelé que les médias étaient déjà en attente de sa prise de position, et étaient attentifs notamment à d'éventuelles divergences entre les trois autorités de sûreté nucléaire nationales concernées. Toutefois, il a déploré que, en l'espace d'une nuit, la position de l'ASN ait été interprétée comme une mise en cause de la sûreté de l'EPR et de l'avenir de la filière nucléaire française, ce qu'elle n'est absolument pas. Il y a eu manifestement une surinterprétation médiatique, qui contraste avec le peu d'écho qu'à soulevé l'avis de l'autorité de sûreté nucléaire sur le réacteur AP 1000, et qui s'explique par la course à laquelle se livrent les organes de presse pour annoncer les premiers les malheurs d'EDF ou les retards d'AREVA.