Tout en indiquant que cette question relevait de la compétence du ministère de l'intérieur, M. Michel Miraillet a indiqué que la crise avait pour vertu de favoriser une prise de conscience européenne quant à la nécessité de consentir un effort majeur en faveur de l'Afrique subsaharienne où l'on observe le développement d'un radicalisme jihadiste. Cette question ne sera pas traitée par la seule érection de barrières mais par le développement de programmes de stabilisation de l'économie. Elle devrait également conduire à une réflexion accrue, dans le cadre de l'Union européenne, sur la surveillance de l'espace maritime et sur la poursuite des flux au travers des espaces de certains pays de la rive sud de la Méditerranée.