a souligné que la commission qu'il co-préside poursuit un tel objectif de « retour sur investissement », qui fait partie de ses critères de choix. En pratique cependant, il n'est pas toujours possible d'évaluer précisément ce retour. S'il peut être clairement identifié dans le cas d'un système d'avances remboursables, envisagé pour la prochaine génération d'avions de transport, ou des « réseaux intelligents », qui permettraient de réduire de façon mesurable la consommation d'électricité, un tel exercice est plus délicat dans le cas, par exemple, de la recherche fondamentale. Au total, le « retour sur investissement » des propositions de la commission du grand emprunt national ne pourrait être objectivement mesuré que pour environ la moitié des cas.