a indiqué que, en sa qualité de rapporteur spécial de la mission « Recherche et enseignement supérieur », il réfléchit actuellement à la manière de financer la « preuve du concept », c'est-à-dire les travaux par lesquels une entreprise innovante prouve aux financeurs potentiels que son projet est viable. Le grand emprunt national ne doit pas se concentrer sur les seuls « pôles de compétitivité » et doit être convenablement articulé avec les autres dispositifs publics de financement de l'innovation. M. Philippe Adnot s'est demandé si l'emprunt a vocation à financer le démonstrateur de voiture électrique prévu par l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME) ou les satellites devant permettre l'accès à l'Internet à haut débit en zone rurale. Il a noté qu'il peut avoir notamment l'avantage d'inciter les acteurs privés à prendre davantage de risques.