a considéré que la mise en oeuvre du grand emprunt national par une loi de finances rectificative, qui devra être adoptée au début de l'année prochaine, relativise la portée du projet de loi de finances pour 2010. Il aurait été plus simple d'accorder la garantie de l'Etat à des investissements privés dans certains domaines. Elle s'est interrogée sur l'articulation du grand emprunt national avec les états généraux de l'industrie, lancés le 15 octobre 2009. Elle a souhaité savoir s'il est prévu que le grand emprunt national privilégie une logique de filières ou bien les « noeuds technologiques à fortes externalités », et déploré l'absence de politique industrielle en France.