Assurant le ministre de toute sa sympathie, M. Bernard Piras lui a demandé de quelle façon seraient financées les revalorisations budgétaires qu'il avait annoncées. Appuyant les préoccupations de M. Gérard César, rapporteur, quant à l'avenir du secteur vitivinicole, il s'est également inquiété de celui des fruits et légumes, et notamment des 373.000 exploitations que compte son département, affectées par l'apparition de la sharka. Faisant état d'un récent rapport sénatorial sur l'enseignement agricole, qu'il a qualifié de sévère, il a insisté sur la nécessité d'accorder suffisamment d'importance à cet enseignement, dont il a souligné le caractère original et le rôle positif joué en matière d'aménagement du territoire.