Précisant que les handicaps de l'Europe comme la rigidité du marché du travail ou encore le vieillissement démographique étaient à l'origine même de la stratégie de Lisbonne, M. Laurent Cohen-Tanugi a annoncé que le rapport final de la mission insisterait sur les atouts européens comme la création d'un grand marché ou l'émergence de l'euro comme monnaie internationale et a déploré que ceux-ci ne soient pas suffisamment mis en valeur, notamment du fait que l'Europe ne parle pas toujours d'une seule voix. Il a considéré que les dernières réformes nationales, notamment le récent accord sur le fonctionnement du marché du travail, allaient dans le bon sens, mais n'étaient pas assez harmonisées à la fois entre elles et avec les objectifs de la stratégie de Lisbonne.