s'est interrogé sur la part du milliard d'euros résultant de la différence entre l'Earningo before interest, taxes, depreciation and amortization (EBITDA) de Suez Environnement (deux milliards) et son résultat d'exploitation (un milliard), revenant à l'Etat français au titre de l'impôt sur les sociétés.
Il s'est inquiété de la très faible proportion que représentent les 56 millions d'euros investis par l'entreprise dans la recherche et développement (R&D), au regard des 11,4 milliards d'euros de chiffre d'affaires (CA) consolidé annuel de l'entreprise,
A contrario, il a souligné la très importante marge bénéficiaire dégagée -de l'ordre de 10 % (un milliard d'EBITDA rapporté à 11,4 milliards de CA)- chiffre difficile à comprendre pour les consommateurs, confrontés à un enchérissement régulier du prix de l'eau, et qui pourrait conduire nombre de collectivités territoriales à réexaminer, après les élections municipales, les conditions de gestion des services concédés.