En réponse, M. Jacques Attali a estimé qu'il n'y avait pas de contradiction entre l'objectif d'une forte croissance du PIB et les préoccupations écologiques, dans la mesure où ce qui était générateur de nuisances environnementales, était non la croissance en tant que telle, mais le niveau du PIB, de sorte qu'il convenait selon lui non de brider la croissance, mais d'en modifier le contenu. Il a considéré que s'il existait des instruments de mesure du développement autres que le PIB, comme l'indice de développement humain, la notion de PIB demeurait incontournable. En ce qui concerne la réforme de l'Etat, il s'est félicité de ce que le rapporteur général adjoint de la commission pour la libération de la croissance française, inspecteur des finances, ait été chargé de diverses missions à ce sujet.