En réponse, M. Jacques Attali a indiqué que le rapport ne comprenait pas de tels chiffrages, afin que le débat se focalise sur ses propositions. Après avoir souligné la présence, au sein de la commission qu'il présidait, de MM. Jean-Philippe Cotis, directeur général de l'Insee, Philippe Aghion, professeur d'économie à l'université d'Harvard, Christian de Boissieu, président du Conseil d'analyse économique, François Villeroy de Galhau, ancien directeur général des impôts, et indiqué que M. Philippe Josse, directeur du budget, avait participé à ses travaux, il a déclaré que de tels chiffrages avaient bien été réalisés, et a fait part de sa certitude que le scénario était « parfaitement bouclé ». A titre d'exemples, il a évalué les économies annuelles dues à la mise sous conditions de ressources des allocations familiales et au développement de l'administration électronique à, respectivement, 2 milliards d'euros et 15 milliards d'euros. Il a par ailleurs rappelé que le rapport proposait de désindexer les dotations de l'Etat aux collectivités territoriales. En ce qui concerne le développement des dix grands pôles d'enseignement supérieur et de recherche, il a estimé que la Caisse des dépôts et consignations pourrait prêter 7 milliards d'euros. Il a rappelé que, selon les estimations réalisées, les propositions de la commission permettraient de ramener la dette publique à 55 points de PIB d'ici à 2012.