Abordant la question des archives judiciaires audiovisuelles, M. Robert Badinter a regretté que les juridictions ne fassent pas un usage plus actif de la faculté, offerte par la loi du 11 juillet 1985, de procéder à l'enregistrement audiovisuel de certaines audiences, relevant qu'outre les « grands procès » indispensables pour le travail historique, les affaires ordinaires présentaient également un intérêt majeur pour la compréhension de la vie judiciaire et, au-delà, pour la connaissance des évolutions de la société.
Il a craint que l'assouplissement du régime de communication proposé par l'amendement n'incite encore plus les juridictions à ne procéder qu'à l'enregistrement des procès historiques, et non à ceux de la justice quotidienne.