Votre idée de comparer les différents modes d'agriculture et leurs effets socio-économiques est excellente. Il faut y réfléchir, si l'on veut demain nourrir le monde.
Vous avez suggéré que le comité scientifique ne poserait pas de problème. Mais lorsque les politiques se tournent vers les scientifiques, ils constatent leurs désaccords, par exemple sur la question des OGM - ou PGM, « plantes génétiquement modifiées », comme préfère dire Daniel Raoul. On accuse même certains savants d'être à la solde de grands groupes de l'agro-business. A qui pouvons-nous nous fier ?
Il y a une semaine, la commission a organisé une table ronde sur la volatilité des prix agricoles. Nous avons constaté que des régions entières pouvaient se trouver déséquilibrées, tant au plan de la production agricole qu'au plan environnemental.
Ce poids du marché sur les technologies complique notre réflexion.