a considéré que les propos de M. Tenzer étaient marqués par un pessimisme excessif. Il a appelé à la prudence sur le qualificatif d'expert, soulignant que les fonctionnaires du ministère des affaires étrangères disposaient d'une véritable capacité d'analyse, mais qu'ils manquent de moyens et que les grandes sociétés présentes dans les pays émergents n'en avaient, au demeurant, pas besoin. Il a considéré que l'intelligence économique devait, en revanche, être développée et qu'au sein des organisations internationales, la France devait cesser de ne viser que les postes de direction et se concentrer sur les postes d'influence. Il a cependant rappelé que les fonctionnaires internationaux s'engageaient dans leur contrat à ne pas travailler pour le compte de leur propre pays.