a rappelé qu'il proposait dans son rapport une certification des experts par domaine et par compétence et qu'il avait effectué des remarques analogues sur le placement des Français dans les organisations internationales. Il a reconnu que l'on trouvait au ministère des affaires étrangères des personnes d'une qualité exceptionnelle, mais que cette administration devait mieux valoriser ses capacités par une meilleure organisation et une gestion plus rigoureuse de ses compétences. Les critiques portées dans son rapport, a-t-il précisé, visent les moyens et la stratégie d'ensemble du ministère, non les personnes. Il a souligné que si les grandes entreprises disposaient de leur propre réseau, le soutien de l'Etat était, en revanche, indispensable pour les cabinets de conseil de petite taille. Il a rappelé que l'intelligence économique comportait, au-delà des contre-feux à apporter aux actions intrusives, deux aspects, la connaissance des marchés et la surveillance de la concurrence. Il avait d'ailleurs mentionné cette dimension dans son rapport.