En réponse à M. Josselin de Rohan, président, qui s'interrogeait sur les suites à donner au rapport, M. Nicolas Tenzer a appelé le Parlement à contrôler et à suivre la façon dont pourraient être mises en oeuvre les propositions du rapport et la façon dont elles seront prises en compte dans le Livre blanc sur la politique étrangère et dans la mise en oeuvre des décisions prises par les deux derniers Conseils de modernisation des politiques publiques. Il a souhaité que la dimension de l'expertise soit prise en considération par la loi organique sur les lois de finances. Il a indiqué que le rapport n'avait pas à ce jour entraîné de prise de position officielle du ministère des affaires étrangères et européennes et regretté que celui-ci n'ait pas été encore mis en ligne sur son site Internet et publié. Il a considéré aussi que le fait de confier à un opérateur d'un ministère quelconque le soin de coordonner les autres opérateurs était une erreur. En revanche, ce ministère gagnerait à se doter d'un opérateur spécifique en matière de gestion des sorties de crise et d'action humanitaire, sans doute en liaison avec le ministère de la défense. Il est par ailleurs conforme aux bonnes pratiques de distinguer les fonctions d'opérateur, celles de définition d'une stratégie et celles d'évaluation. Il a exprimé la crainte que l'expertise internationale ne soit considérée comme un sujet technique et qu'on n'en mesure pas les implications politiques en termes d'intérêt national.
a souhaité que le Sénat s'implique dans le suivi de l'application des propositions du rapport.