a approuvé cette approche pragmatique qui consiste à faire l'Europe par la preuve. La coopération franco-britannique en matière d'armement pourrait être élargie à d'autres pays. Il a regretté le manque d'harmonisation des équipements au sein de l'Union européenne ou de l'OTAN, par exemple en matière de chars ou des missiles. Des progrès restent à faire, comme l'a montré la question des porte-avions. Un accord sur les conditions d'emploi doit évidemment précéder la décision de constituer une force aéronavale commune. Il a regretté que la France et la Grande-Bretagne n'aient pas pu développer en commun un véhicule blindé, alors qu'il existe une bonne coopération en matière d'hélicoptères. Il a souhaité une multiplication des programmes communs, comme ceux de l'A400M, des missiles et, peut-être un jour, des frégates. Il vaudrait mieux utiliser les structures de l'Agence européenne de défense et lui donner l'occasion de concevoir et de diriger des programmes communs en Europe. Toutefois, le préalable est l'accord des états-majors sur les matériels et les programmes.