a indiqué que l'une des réussites qu'il avait connues en tant que ministre était d'avoir convaincu les armées qu'en matière d'équipement et d'approvisionnement, tout ne pouvait être pris en charge par l'Etat. C'est dans ce cadre qu'il avait engagé un partenariat public-privé en matière de formation, qui a abouti à réunir, en un même lieu, les écoles de formation des trois armées. Un très large tronc de formation commun se justifie d'autant plus que les trois armes interviennent de manière conjointe dans les opérations extérieures. L'une des retombées intéressantes de cette décision est qu'à terme, le privé pourra réintégrer dans sa propre sphère les personnes qu'il aura formées. Il a indiqué que le projet avait pris un peu de retard, mais que les besoins sont énormes en formation initiale et continue, ainsi qu'en approfondissement des connaissances.
Comparant la perte d'un avion de 11 millions de livres sterling à celle d'un pilote pour lequel les investissements en formation sont très supérieurs, il a souligné l'intérêt de rationaliser et de rendre plus efficace le système de formation militaire.