Dans notre approche de la filière automobile, nous pratiquons le global sourcing. Nos usines européennes se fournissent pour 67 % auprès d'entreprises françaises et pour 28 % auprès d'autres entreprises européennes : c'est dire que nous apprécions de trouver des biens et services à proximité et souhaitons entretenir avec nos fournisseurs des relations de long terme. Nous avons tissé avec treize fournisseurs stratégiques des liens de coproduction, y compris dans le domaine de la recherche et de l'innovation ; pour ce qui est des autres fournisseurs, nous songeons à une labellisation des sites. L'objectif est de tirer l'ensemble de la filière vers le haut, qu'il s'agisse de qualité industrielle, d'innovation ou d'équilibre financier, pour affronter la compétition mondiale.
Les enchères électroniques ne constituent qu'une part très modeste de nos achats : 220 millions d'euros en 2009, sur un total de 23,2 milliards. Nous n'y recourons le plus souvent que pour des produits hors série à faible valeur ajoutée. En règle générale, PSA privilégie la coproduction sur la base d'une structure de coûts bien identifiée.