Après s'être inquiété de la lenteur des changements de mentalité depuis l'adoption de la réforme des retraites de 2003, M. Dominique Leclerc a souligné, en faisant référence à sa participation au groupe de travail de l'emploi des seniors, que le taux d'emploi des personnes âgées de plus de cinquante-cinq ans est, dans notre pays, l'un des plus faibles d'Europe. Il a considéré que de nombreux dispositifs, comme la possibilité laissée aux employeurs de mettre à la retraite d'office les salariés avant l'âge de soixante-cinq ans, sont contraires à l'esprit de la réforme. Il a souhaité qu'en définitive, l'étape intermédiaire de 2008 permette de réussir la poursuite du processus de sauvetage de l'assurance vieillesse.