Intervention de Jean-Pierre Plancade

Commission de la culture, de l'éducation et de la communication — Réunion du 8 novembre 2011 : 1ère réunion
Loi de finances pour 2012 — Audition de M. Laurent Wauquiez ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche

Photo de Jean-Pierre PlancadeJean-Pierre Plancade, rapporteur pour avis :

Vous avez dit que ce budget intervenait dans un contexte de crise. Je rappelle que le Président de la République s'était engagé à augmenter chaque d'année d'un milliard d'euros pendant cinq ans le budget de l'enseignement supérieur et de 800 millions d'euros celui de la recherche. Cet objectif sera-t-il tenu ?

En second lieu, l'IFP-énergies nouvelles est sûrement le secteur le plus maltraité de ce budget, alors que c'est sûrement l'institution qui, depuis des années, fait le plus d'efforts en matière de gestion du personnel et de dynamisation de ses propres ressources, sans faire appel à qui que ce soit. Or, le budget de cette institution a baissé de 40 % en euros constants depuis 2002.

L'AERES (agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur) estime que l'IFP constitue un modèle économique basé sur une exceptionnelle valorisation de la recherche, générant des revenus et créant des entreprises et des emplois. Malgré cela, on continue à lui tordre le cou ! Je pense que c'est une mauvaise récompense que vous faites à l'IFP, qui mérite mieux compte tenu des résultats qui sont les siens.

Ma troisième question concerne Universcience, gestionnaire des crédits attribués aux centres de culture scientifique, technique et industrielle depuis 2011, qui prévoit de créer un Conseil national qui sera à la tête d'un réseau de plates-formes territoriales. Certains de ces centres sont inquiets à plusieurs titres. Pouvez-vous nous apporter des précisions sur la façon dont seront opérés ces regroupements ? Comment les contextes locaux seront-ils pris en compte si les moyens alloués aux centres dépendent de l'application d'une politique nationale ? En outre, comment justifiez-vous la diminution de près de 1 % des crédits alloués à Universcience ?

Enfin, le développement de la recherche sur projet est selon moi nécessaire pour notre pays. Néanmoins, le périmètre des dépenses prises en compte par l'Agence nationale de la recherche est très inférieur au coût complet assumé pas les organismes de recherche. Est-il envisagé de prendre mieux en compte cette réalité ?

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