Je voudrais vous interroger, Monsieur le Ministre, sur la crainte exprimée lors de la mise en place de cette réforme par les instituts universitaires de technologie qui craignaient de se voir absorber et de disparaître au sein des universités. Avez-vous pu mesurer ce point ?
Par ailleurs, vous avez évoqué la présence innervée des universités sur le territoire. Or, la Bretagne Sud connaît quelques difficultés dues au gel des crédits. Une vingtaine de postes n'est pas pourvue du fait des difficultés et du manque de moyens.
Plusieurs commissaires ont insisté sur les conditions de vie étudiante. Vous avez évoqué les fonds d'urgence. Je crois que les crédits du CNOUS ont également baissé de 5,5 %. Il faudra y prêter beaucoup d'attention car nombre d'étudiants connaissent la précarité.
Les services universitaires de médecine préventive et de promotion de la santé constituent vraiment une médecine délaissée, en souffrance. 20 % des étudiants renoncent à des soins faute de moyens. Que pensez-vous pourvoir faire à propos de ces différents points ?