a souligné qu'en France, le périmètre de France Télévisions n'avait cessé de diminuer sur les ondes hertziennes depuis la privatisation de TF1, ce mouvement ayant été accentué par le lancement de nouvelles chaînes gratuites sur la télévision numérique terrestre. Il a rappelé que l'Etat avait attribué en 2000, à chaque éditeur diffusant une chaîne en mode hertzien gratuit, un canal supplémentaire sur la télévision numérique terrestre sans avantager particulièrement France Télévisions, faisant ainsi passer le paysage audiovisuel hertzien français de 6 canaux gratuits dont 3 appartenant à France Télévisions à 18 chaînes dont seulement 4 éditées par le groupe public voire 5 avec France Ô. Il a précisé que le périmètre du service public avait, quant à lui, augmenté depuis le lancement de la télévision numérique terrestre avec l'attribution d'un canal propre à Arte et celui partagé par les deux chaînes parlementaires.
a affirmé qu'il n'y avait aucune chaîne superflue dans l'offre gratuite proposée par France Télévisions sur la télévision numérique terrestre. Le groupe propose aux téléspectateurs un bouquet de chaînes complémentaires permettant de toucher différents publics au sein d'un paysage audiovisuel dans lequel la place des grandes chaînes généralistes est appelée à se réduire. Il a insisté sur le fait que France Télévisions demeurait le premier groupe audiovisuel français et devait s'adresser dans la mesure du possible à tous les publics par l'intermédiaire de ses différentes chaînes.
Il a notamment affirmé que la remise en cause de France 4, souhaitée ouvertement par certains concurrents privés, serait une erreur stratégique majeure. Cette chaîne permet, en effet, de rajeunir considérablement l'audience du groupe en s'adressant à un public jeune, celui des 15 à 34 ans.
s'est déclaré fier de la tâche accomplie et des complémentarités déjà mises en place. Il a assuré que tous les efforts de la direction visaient à continuer à offrir ce bouquet de chaînes gratuites à l'ensemble de la population.