Rappelant que la publicité représentait un montant de 800 millions d'euros dans le budget annuel de France Télévisions, M. Patrick de Carolis, président-directeur général de France Télévisions, a estimé qu'un montant de redevance fixé à 180 euros ne suffirait pas pour compenser la perte éventuelle des recettes publicitaires, dans la mesure où les chaînes privées bénéficieraient directement du 800 millions d'euros de recettes supplémentaires, qui aggraveraient mécaniquement le déséquilibre entre les ressources des chaînes publiques et celles des chaînes privées.
Après avoir remercié M. Patrick de Carolis, M. Jean Arthuis, président de la commission des finances, a déclaré que de véritables réformes structurelles devaient être définies et mises en oeuvre tant par l'Etat que par la télévision publique. Il a souhaité que sur le plan juridique, la proposition de M. Patrick de Carolis concernant la modification des statuts trouve un écho favorable du côté de l'Etat actionnaire.