a indiqué que la constitution de réserves avait soulevé de légitimes questions de transparence et avait pu donner lieu à certains abus, ce qui justifiait la présente réforme. Il a observé que la rénovation des procédures posait surtout des problèmes pour l'armée de terre appelée à se déplacer fréquemment et marquée par la distinction des fonctions opérationnelles et des fonctions de soutien. A ce titre, il a indiqué qu'une réflexion était en cours afin de réorganiser l'armée de terre et, plus précisément, de mettre en place une organisation permettant une coordination optimale entre le commandement de la force d'action terrestre, la chaîne de commandement opérationnel, les régions Terre, et les chaînes de commandement des fonctions « soutien ».
Il a donc estimé qu'il était nécessaire de surveiller attentivement l'expérimentation et les divergences qui pouvaient apparaître entre les états-majors et les unités opérationnelles. Il a notamment souligné, s'agissant du nouveau régime d'avance dérogatoire expérimenté, la difficulté d'établir une frontière pertinente entre le régime de droit commun et le régime restreint pour les unités opérationnelles.